martedì 12 giugno 2018

« la Terre Mère, une philosophie essentielle pour un monde fraternel »

« la Terre Mère, une philosophie essentielle pour un monde fraternel »

·        La commission souhaite intégrer le dialogue des cultures pour la co-construction d’un monde fraternel, et ce pas uniquement entre occidentaux. Les populations africaines peuvent nous apprendre beaucoup sur ce thème. Il nous faudra beaucoup d’écoute et de sagesse vis à vie d’elles
·        La philosophie de la Terre Mère permet d’aborder :
*      Nos étapes de vie sacrée : Au nom de religions ou de sociétés traditionnelles, nous avons  été purifiés par l’eau, bien commun sans laquelle la vie n’existerait pas... Alors, nous occidentaux, comment osons-nous prendre de telles distances irrespectueuses avec elle, en la polluant de la sorte, en ne respectant pas le monde vivant, ni le monde animal, ni le monde végétal, voire même le monde minéral, les considérant comme des choses, des marchandises banales ...notre terre mère a de quoi déprimer...et pourtant, nous ici, devons être à l’épicentre de cette philosophie dont l’objectif est la fraternité universelle, rassemblant tous les éléments du monde vivant,  loin des querelles de quartier que sont les nations ...
*      Gaïa, notre planète, en tant que plus grand organisme vivant du système solaire. Sa biodiversité est semblable à l’organo diversité de notre corps indispensable à la vie de notre organisme. Comme notre corps dont les organes sont inter dépendants, la terre est un organisme vivant dont les composants sont multiples et complémentaires. Notre corps fonctionne grâce à la symbiose de la totalité de ses organes. Si l’un d’eux est déficient, les autres en subissent des effets néfastes. Ainsi si le cœur présente une pathologie, les reins, le foie, les poumons posent alors problème . Il en est de même au niveau de la terre. Si plancton, coraux, forêts, eau...sont défaillants ce sont des complications qui apparaissent au niveau de multiples secteurs de la planète. La fraternité avec tout le vivant, le maintien de la biodiversité est une nécessité absolue
*      La notion de Terre/Mère/Père
La Terre est le lieu où nous avons été « déposé dans le monde » par notre Mère. Le mystère de la vie nous relie par notre mère à un environnement dont nous nous nourrissons après avoir été initié par celle qui nous a mis au monde
A la Terre est associée pour nous êtres humains, la poussière, nous sommes nés de la poussière et reviendrons poussière. Ce qualificatif de poussières d’humains qui nous rappelle notre humilité, c'est-à-dire l’humus, c'est-à-dire la Terre. Nous sommes des grains qui, associés, arrivent à faire l’œuvre humaine. Nous venons de la terre et y retournerons
La Mère, c’est celle qui nous donne la vie, celle qui nous abrite pendant 9 mois et nous propulse dans une existence, un lieu inconnu : la Terre. Elle nous prend dans ses bras, nous nourrit, nous protège, nous accompagne dans nos premiers pas et nous aide à devenir ce que nous sommes. Elle marque l’être par cette proximité initiale qui fait que c’est un passage à jamais inscrit dans notre parcours. Elle veut nous voir devenir autonomes, souhaitant notre émancipation qui étymologiquement signifie échapper à la main du père. Elle nous oblige à des devoirs envers elle et ceux qui nous accompagnent et nous côtoient. Nous lui devons le respect. Terre et Mère sont associées : la Mère nous a abrité en son sein, la Terre nous accueille en son espace. Il a fallu beaucoup de chimie, de mystère pour que la poussière, de petits grains agglomérés d’abord dans de l’eau deviennent des êtres complexes évoluant d’abord dans les océans, puis en rampant, volant et marchant arrivent jusqu’à cette conscience humaine. Ce mystère de la vie, apparu sur Terre c’est l’œuvre de la Terre Mère. Nous sommes Frères et Sœurs avec tout le vivant de la Terre Mère avec lequel nous avons le même arbre généalogique. St François d’Assise aimait à parler de « notre petite sœur l’eau »
La plupart des mères de notre village terre présentent des caractéristiques communes : la patience, la douceur, l’éthique, la disponibilité, l’écoute, la tendresse, la  soif de justice et d’équité, elles sont protectrices, conciliantes, elles  écoutent, expriment leur amour, savent se remettre en question, elles sont bienveillantes, donnent plus qu’elles ne reçoivent, ne sont pas élitistes, ne pratiquent pas la religion du toujours plus …et puis, les vraies mères n’ont jamais envoyé leurs fils à la guerre...ce sont des passeuses de vie, qui souvent nous enseignent que le silence est le contraire du bruit mais pas de la parole, que les moments de contemplation ne correspondent pas à un désoeuvrement, alors que la suractivité peut l’être. Et puis, elles nous apprennent à déguster la vie...le mot saveur ayant la même origine que le mot sagesse... Le mot mère évoque la rencontre paisible hors des divisions, car c’est dans le cerveau humain que naissent les crises majeures de l’histoire. « C’est l’usage néfaste que nous faisons de la pensée sous la forme de divisions constantes qui est en cause, supprimant toute perception globale, responsable d’une vision fragmentaire du Monde ». Cette philosophie incluant le mot mère, ne peut qu’aboutir à une philosophie humaniste de paix dont l’objectif est la fraternité universelle, rassemblant l’ensemble du  vivant sur terre.
La Terre mère aussi est passeuse de vie par sa biodiversité
*      Les modèles démocratiques :
 La mère dit : « écoute ta conscience et fais ce que te dit faire ton cœur. N’écoute pas les grands, mais fais ce qui est juste, échappe toi des chemins tout tracés mais fais ce qui est juste, ose autre chose ». Ainsi convient-il de mettre en place une démocratie de participation  et non de délégation ne se bornant pas seulement au rite du vote. Un 4e pouvoir citoyen est à mettre en place  dans nos sociétés comme il en existe dans les villages africains lors des rencontres sous les arbres à palabre (cf ci-dessous)
*      Les modèles économiques : seul le confort matériel ne rend pas l’être humain heureux. Cette société de consommation excessive n’est-elle pas en fait  « une société de consolation » ?
Comment aller vers une mondialisation sans être soumis au capital-finance ?
*      Les modèles éducatifs : il nous faut écouter et respecter les anciens, ce que notre monde occidental a oublié.
Il convient : de réfléchir en terme de pourquoi avant de penser au comment, de partager le savoir, d’abandonner l’individualisme et la compétition dans nos systèmes éducatifs, de connaitre les limites de notre écosystème et de vivre avec, de faire en sorte que nos sociétés fonctionnent autrement que par antagonismes, de tenir compte de la notion du bien commun
L'homme « refermé sur lui-même », concrétisant des principes d'éducation, où l'on doit à tout prix être meilleur que l'autre, chercher son intérêt avant ceux des autres, ne trouve pas de vraie fécondité  dans un noyau qui s'isole de son milieu.
Partout l’éducation de base est un rempart à l’obscurantisme et à l’hyper démographie
L’être humain doit être amené à devenir citoyen responsable, compétent, soucieux de l’intérêt collectif et du respect de toutes les formes de vie 
La terre mère, c’est l'avenir du monde qui se joue dans la capacité des humains à se rencontrer, à se considérer les uns les autres, afin d'arriver à se comprendre mutuellement, en apprenant à écouter le point de vue de l'autre, et ceci afin de composer le « nous » de l'humanité. Nos projets doivent être conformes à l'intérêt commun des êtres peuplant la planète. L'homme doit apprendre à composer avec le point de vue de l'autre. Et cela devrait être le but central du système éducatif : apprendre à rencontrer l'autre, à aider l'autre dans son évolution. Ce que je suis réellement, disait Albert Jacquard, ce n'est même pas non plus mon intelligence personnelle. Ce que je suis, ce sont les liens que je tisse avec les autres. Avec les êtres humains bien sûr, mais aussi avec tous les êtres vivants.
Il ne s’agit pas de dire quelle planète allons nous laisser à nos enfants, mais, quelles enfants allons nous laisser à la planète
*      Les mouvements des biens et des personnes. Les phénomènes migratoires ont été abordés ainsi que les excessives pertes d’énergies.  Une démocratie laïque universelle et une juste répartition des richesses avec pour priorités l’éducation de base et la santé permettront la bémolisation des émigrations. La notion de terre mère appelle à faire en sorte, qu’aucun humain ne soit  naturellement assigné à résidence (je me permets ce clin d’œil en direction de nos amis les migrants). Un comble, on a su mettre en place l’organisation mondiale du commerce pour la circulation des finances, mais pas celle des êtres humains.
*      Le choix des principes de vie à retenir : La pensée doit précéder l’action
le monde auquel nous aspirons doit intégrer la notion de sobriété. A compter des années 60 s’est instaurée la religion du toujours plus, on croyait à la croissance perpétuelle rimant avec abondance sans limite, on ne parlait ni de chômage, ni de dégradation de l’environnementni même d’environnement et ceux qui en parlaient étaient considérés comme des simples d’esprit. La situation des pays du tiers monde après la décolonisation ne posait pas problème.
Ces temps sont loin et nous savons aujourd’hui que beaucoup de ressources sont limitées et que cette croissance fragile après laquelle nous courrons  déstabilise la planète.
Désormais, l’horizon se constelle de moins, pour nous peuple privilégié, ce siècle sera nécessairement celui de la sobriété.
On aurait tord d’y voir une catastrophe. Sans rien concéder d’essentiel sur notre mode de vie, nous pouvons consommer plus propre, limiter aussi bien nos prélèvements sur les ressources naturelles  que nos rejets au sein des écosystèmes.
Il nous faut cesser de vouloir constamment dominer la nature, et faire en sorte que la croissance tienne toujours compte de ses impacts écologiques 
Nous vivrons ces changements de manière différente selon que nous les subirons ou les construirons.
S’ils s’imposent à nous de force, au rythme des flambées des prix, des restrictions  des approvisionnements, ils seront ressentis comme des reculs et pourront mettre la démocratie en péril car mal acceptés et provoquant des turbulences sociales. Si au contraire, nous savons piloter les évolutions vers de nouveaux modes de vie de manière collective, responsables et démocratiques, tout sera différent : le moins peut être l’ami du mieux…
*      L’appartenance de l’être humain à la Nature. Celui-ci doit se comporter « en sage berger » du monde vivant
La crise écologique amène l’être humain à reconsidérer son comportement par rapport à la Terre mère, à la sacralité de la nature dont il fait partie. La régression de la biodiversité, Le changement climatique, la dégradation des sols, la pollution de l’eau doivent être nos préoccupations majeures
Nous devons faire en sorte de s’adapter au rythme de la nature et troquer plus souvent notre trop constante « notion d’heure contre celle du temps »
Avec St François d’Assise nommant l’oiseau son frère, ce fut la révélation poétique préméditée de notre connaissance scientifique actuelle, c'est-à-dire  la réalité d'un arbre généalogique commun entre l'homme et tous les êtres terrestres, entre lesquels une harmonie sans antagonisme ni domination est nécessaire compte tenu de notre interdépendance.
Notre vision anthropocentrique est conforme à l’esprit de la civilisation occidentale conquérante, dont la seule référence est l’homme, et dont toute l’action tend à une maîtrise totale de la terre.... Depuis 50 ans, 70% des espèces vivantes (animales et végétales) ont disparu. Il est urgent de mieux respecter cette biodiversité. Nous devons nous préoccuper de l’intégrité de la planète, chaque être étant défini par ses relations comme élément constitutif de la terre mère
*      Beaucoup de peuples depuis des millénaires évoquent la Terre mère en insistant sur les phénomènes de reliance qui lient les humains de toutes générations avec le monde du vivant ainsi qu’avec le cosmos ( ci-joints des messages d’indiens d’Amérique)
A la situation actuelle, l’Afrique peut apporter sa contribution, en renouant le rapport de l’homme à la terre mère, à la terre ancestrale. L’arbre à palabres africain n’a rien à envier à l’agora d’Athènes. L’agora était un lieu où l’on se rencontrait comme citoyen, et où la victoire était celle de l’argumentation, et non celle de la vérité, celle d’un’’ maitre de vérité’’. La palabre actuelle africaine s’avère analogue à ce type de débat. Il s’agit bien de décider collectivement qui a tort et qui a raison. Ces rencontres rassemblent toute la société civile élue par la population du village (ici sous les arbres à palabre se réunissent : les groupements de femmes, les responsables de l’éducation, les élèves et parents d’élèves, les élus de l’agriculture, les responsables de la santé, les élus de l’artisanat et du commerce, les représentants du conseil municipal, le comité des sages, les chefs traditionnels, les représentants des religions...). Quelle leçon de démocratie !
Les cultures dites primitives souvent méprisées, mal ou non connues comportent des vérités profondes, de la sagesse. Ces civilisations multimillénaires intègrent des trésors culturels ignorés en occident. Malheureusement, le monde sous l’impulsion occidentale, a pris un modèle prométhéen, activiste, de maitrise, de conquête du pouvoir  sur la nature, et cette maitrise refoule toute idée de sagesse. ll nous faut réaliser cette co-construction d’une citoyenneté terrienne par le dialogue de toutes les cultures, à la rencontre de toutes les sagesses du monde.
Et puis, de quel droit l’homme occidental, auteur d’une mondialisation à son image, a-t’il décidé de se placer au sommet de la pyramide du vivant, plutôt que d’appartenir au cercle de la vie, que d’appartenir à une véritable chaine d’union en compagnie de tous les maillons du vivant de notre village terre. Comment a-t-il osé décider, lui unique vivant tuant par plaisir, que lui seul serait doté d’une âme? Nous avons la mémoire courte car nous ne sommes sur notre terre mère que depuis 2,8 millions d’années pour les homo habilis, et 200 000 ans pours les homo sapiens... et ce vraisemblablement, pour en disparaitre au mieux dans quelques dizaines de milliers d’années, voire des milliers d’années... restons humbles, en laissant de côté notre anthropocentrisme
*      Vous avez dit homo sapiens ? En 1758, on nous a affublés abusivement du beau nom de sapiens sapiens. Selon Edgar Morin, il vaudrait mieux parler de homo sapiens demense. « Il y a de la démence dans l’explosion de nos savoirs, qui nous a fait comprendre la structure de l’atome, et fabriquer…des armes nucléaires ! Par là, on ne tue pas le père, on tue la mère »
Il nous faut devenir pour de bon sapiens sapiens. Ce pourrait être le projet d’avenir, projet personnel, politique, sociétal… « le projet d’une humanisation de l’humanité »…nous devrions en être les inspirateurs. Tous les grands problèmes de l’humanité concernant les besoins vitaux non satisfaits tels le manque d’eau, le manque de nourriture, le manque de logements, découlent d’un déficit d’attention, de solidarité, et donc de fraternité. Ces problèmes pourraient être résolus de manière relativement simple, si l’on substituait la logique de partage à la logique d’accumulation au bénéfice d’une minorité de la population mondiale.
Il est fort probable que ce désir d’accumulation vient d’une misère affective et spirituelle.  Nous ne devons pas rester « des hommes vides aux mains pleines », ce ne serait pas respecter notre terre mère
« Cette démesure est liée au  mal de vivre de nos sociétés, et  constitue une forme de compensation pour des sociétés malades de vitesse, de stress, de compétition, qui génèrent un triple comportement guerrier : à l’égard de la nature, d’autrui, et de nous même…notre boulimie consommatrice démesurée reflète que « nos sociétés de consommation sont en réalité des sociétés de consolation ».... il nous faut vivre et non survivre.. « 
« Le moment préféré de la journée, n’est – il pas celui où nous pouvons éprouver pleinement l’énergie de la tendresse, l’amitié, de l’amour, de la sensualité ? »

La notion de terre mère appelle la mise en place d’une chaine humaine, imprégnée du souci universel, du bien commun, de la conscience collective, du respect de toutes les formes de vie. Notre planète, notre terre mère est désormais un village, au sein duquel l’être humain, doit se comporter en sage berger de la santé du vivant. C’est l’objectif qui doit animer notre existence, quelle que soit notre fonction sur terre. « Notre patrie, c’est notre petite planète où la vie s’est créée un jardin, où l’humanité, en lien avec tout le vivant, doit reconnaitre sa maison commune. Soyons frères pour y vivre authentiquement notre communauté de destin, de vie, et de mort terrienne. »

jp Wauquier et ses amis(es) de la commission de Clermont, le 10 juin 2018

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IL FORUM INTERNAZIONALE

A Verona la prima Agorà
degli Abitanti della Terra


Sono previste 200 persone da tutto il mondo. L'incontro veronese si situa nell'ambito della campagna "L'audacia nel nome dell'umanità". L'obiettivo è quello di redigere la Carta dell'Umanità per dare fondamento giuridico all'umanità e a un nuovo soggetto di diritto: l'abitante della Terra.
Tanti i protagonisti e i testimoni.

VERONA - Meno di un mese alla prima Agorà degli abitanti della Terra. Un programma denso di tre giornate che vedrà la partecipazione di circa 200 persone da varie parti del mondo, che da oltre un anno lavorano per la campagna "L’Audacia nel nome dell’Umanità”, lanciata dall’economista italo-belga Riccardo Petrella.
Saranno presenti anche volti noti dell’impegno sociale e culturale, come l’attore Moni Ovadia, il vescovo della Patagonia cilena Luis Infanti de la Mora, il teologo della liberazione latino-americana Marcelo Barros, il filosofo Roberto Mancini, la coordinatrice del Global Justice Network Francine Mestrum, nonché testimoni del Sud, come la mediatrice camerunense Marguerite Lottin, il medico indiano Siddhartha Mukherjee e Isoke Aikpitanyi, che si è liberata dal racket della prostituzione nigeriana e vincitrice del premio Donna dell’anno 2018.

L’evento “Agorà degli abitanti della Terra” è in realtà solo il primo passo di una iniziativa più ampia che ha come obiettivo il riconoscimento dell’Umanità come attore principale nella regolazione politica, sociale ed economica a livello globale. La sfida ambiziosa di stilare la Carta dell’Umanità, si pone come reazione costruttiva alle attuali spinte disgregatrici e divisive, che stanno rapidamente allontanando le persone dal riconoscersi parte della stessa “comunità umana” e dello stesso pianeta. Spinte che hanno portato nel tempo alla mercificazione di ogni forma di vita, alla privatizzazione dei beni comuni, alla monetizzazione della natura e ad un sistema finanziario predatorio, per citarne alcune.
Ecco allora che si è creato un nuovo spazio di dialogo e confronto, dove i gruppi promotori provenienti da Italia, Belgio, Francia, Germania, Portogallo, Spagna, Tunisia, Canada, Cile, Brasile e Argentina, presenteranno i loro lavori e si confronteranno su nuove proposte, in sessioni plenarie e parallele, presso il Monastero del Bene Comune di Sezano, sulle colline veronesi.

L'altro ambito di lavoro di questi giorni veronesi sarà l'istituzione (per il momento simbolica) di una “Carta d'identità mondiale degli abitanti della terra”. I Comuni potranno riconoscere che tutti gli esseri umani, radicati nei loro innumerevoli luoghi di vita sono abitanti di una stessa "comunità di vita” prima di essere cittadini di singoli stati. Finora i Comuni che hanno formalmente aderito sono: San Lorenzo (Argentina), Fumane e Canegrate (Italia), La Marsa (Tunisia), Palau Saverdera (Catalonia) oltre alla rete dei Comuni solidali (Recosol) e l'associazione nazionale dei Comuni virtuosi.

I temi previsti sono le diseguaglianze, l’impoverimento e l’esclusione sociale, il disarmo del sistema finanziario, la messa al bando delle armi, i beni comuni come l’acqua, il ripensare ad una collaborazione tra cittadini e organizzazioni non governative, e nuove visioni sul cammino dell’Umanità in questa fase di transizione.

GL