martedì 12 giugno 2018

Note d’information | Etat d’avancement des travaux sur la "Charte de l’Humanité"

L’Agora des Habitants de la Terre (13-16 décembre 2018 à
Palau Saverdera, Catalogne/Espagne)
Note d’information
Etat d’avancement  des travaux sur la « Charte de l’Humanité 


1. Rappel. Pourquoi une Agora des Habitants  de la Terre?

Plus la globalisation de l’économie dominante continue  à s’imposer, et dans le
mauvais sens, moins les habitants de la Terre participent aux décisions concernant le
devenir de l’humanité et d ?e la vie. Le peu de démo-cratie atteinte jusqu’aux années ‘80 n’est plus qu’un souvenir. Le devenir du monde ne peut pas être laissé à l’arbitraire et à la domination d’un
cercle toujours plus restreint de groupes sociaux puissants et de porteurs d’intérêts privés en
 lutte entre eux pour leur puissance et leur enrichissement, du style « America First », « Britain First », « China First ». Les droits des personnes, des communautés humaines, des peuples sont de plus en plus bafoués, niés. L’humanité est réduite en miettes , elle n’existe que dans la tête des poètes, des chanteurs, des rêveurs.


En cette année 2018, on célèbre le 70° anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits Humains. Il faut que les Habitants de la Terre reconquièrent la force dela vie, de la liberté et de la justice acquise grâce aux droits conquis jusqu’à présent. Il faut qu’ils se donnent les institutions et les moyens d’assumer le pouvoir de gouverner leur devenir commun sur des bases pluralistes,
 coopératives et participatives à partir des communautés « locales ». La sécurité d’existence et le bien vivre ensemble sont une affaire collective, commune, planétaire.

A cette fin, un groupe d’Européens, élargi ces derniers mois à des personnes appartenant à d’autres pays d’Europe, d’Amérique latine, d’Amérique du Nord, d’Afrique et d’Asie, a lancé en décembre 2017 un Programme d’action « L’audace au nom de l’humanité »  dont l’objectif est
de promouvoir des actions de conscientisation et de mobilisation des citoyens sur la nécessité et l’urgence de reconnaître l’humanité en tant qu’acteur clé de la régulation politique, éconmique et sociale à l’échelle mondiale. En effet, seule l’humanité, en tant que telle, peut parler et agir
efficacement pour changer le monde dans l’intérêt et la sauvegarde de la vie de la Terre et de tous ses habitants (toutes espèces vivantes comprises) .

Dans ce cadre, la première action mise en route est constituée par la convocation de l’Agora des Habitants de la Terre.

2. Qu’est-ce que l’Agora des habitants de la Terre (AHT)?

A l’instar de la Marche mondiale pour la Paix et la Non-violence, déjà en mouvement à partir de Madrid, et de la Jai Jagat, à partir de Rajghat, New Delhi,qui convergeront en 2020 sur Genève, il s’agit d’un processus autonome,spontané, de rassemblement d’une multiplicité de petits groupes de personnes oud’associations de divers pays du monde désireux de participer à la construction du devenir del’humanité par les idées, les expériences de vécus différents, la proposition d’actions de changement du présent, l’ouverture de nouveaux horizons du vivre ensemble.

Des groupes qui n’ont pas peur de concevoir des changements radicaux, des utopies concrètes à réaliser. En fonction de quelles priorités ? Dans quels domaines ? Vers quels horizons ? Comment ? Personne ne peut le dire. Le champ du devenir est ouvert. Il appartiendra à l’AHT d’entamer le processus de dialogue,d’échange, de partage, de mise en commun, le tout dans une perspective spécifique, originale : contribuer aux processus de conscientisation et de mobilisation des citoyens pour la reconnaissance de l’humanité en tant que sujet acteur responsable à l’échelle planétaire du devenir éco-intégral de la vie de la Terre, par la sauvegarde et la promotion des droits de tous les habitants de la Terre (toutes espèces vivantes comprises).

Dans cette perspective, l'Agora des Habitants de la Terre poursuit deux objectifs majeurs :

- le premier , contribuer aux processus de construction de l’humanité par l’examen et l’élaboration de nouveaux horizons pour changer le devenir, et, à cette fin, approuver un document d'orientations de base, une « Charte del’Humanité » ou « Charte du Cheminement Humain". La "Charte" reprendra les grandes valeurs affirmées et vécues par l'humanité à ce jour, et elle exprimera les visions et les utopies concrètes des habitants de la Terre d’aujourd'hui en vue de les réaliser. Elle pourra ainsi être un instrument de référence pour les futurs multiples processus de construction de l’humanité pour les 15-20 prochaines années ;

- le deuxième, promouvoir la réalisation partielle de ce qui précède par le lancement de l’Initiative « Habitant de la Terre - Carte d’Identité Mondiale » promue par un réseau de Communes/Municipalités (ou Collectivités locales) des divers continents, axée sur la remise par le Communes à leurs habitants d’une Carte d’Identité Mondiale en tant que «Habitant de la Terre ». La Carte n’aura aucune valeur juridique formelle et ne pourra pas être considérée une nouvelle forme de passeport. La Carte aura une valeur de grande importance surtout au plan symboliquehumain et social. Par la Carte, les Communes reconnaîtront que tous les êtres humains, enracinés dans leurs innombrables lieux de vie (oikos) sont desHabitants de la Cité-Terre et, partant, membres de la même « communauté humaine » et de la même communauté de vie » de la Terre, avant même et au-
delà d’être chinois, brésilien, finlandais, grec, tunisien, kazakh, japonais, sénégalais, colombien, hongrois, américain, russe, argentin, anglais, français,ougandais......

3 Les groupes de travail sur la Charte de l’humanité 

Dans le but de préparer et faciliter les dialogues et les échanges devant aboutir lors de l’agora de décembre à la « Charte de l’Humanité », il a été convenu de constituer des groupes de travail, ouverts, en toute liberté quant à leur format, composition et thèmes traités, dont la tâche sera de remettre à l’Agora des idées, des suggestions et propositions concernant les contenus de la « Charte » et son rôle. 

Les groupes suivants sont déjà au travail :

Argentine sous la coordination de Anibal Faccendini  Univ. Nat. De Rosario. 
En collaboration avec l’Université Nat. de la Patagonia, le groupe a organisé deux rencontres les 21 et 23 mai en Patagonie argentine à Chubat et à Esquivel-Tradelin auxquelles ont participé  des représentants des églises catholique et luthérienne, du monde de l’éducation (primaire et secondaire) et des administrateurs des municipalités. Leur champ d’intérêt : la lutte contre les inégalités, ‘ l’appauvrissement, le déni de la démocratie et du respect de l’autre. Le groupe a également diffusé une feuille d’info sur la Charte de l’Humanité en invitant toute personne  à écrire ou commniquer leurs idées

Belgique sous la coordination de Fabienne Minsart (Les Compagnons de la transition) et de Marie Corman, Bruxelles.
Le groupe (environ 8 personnes) a choisi de travailler  sur les thèmes de la perception de l’humanité par les citoyens et les priorités d’action. A cette fin il organisera fin juin un atelier  sur la Charte dans le cadre des « Dialogues en humanités » à Bruxelles et poursuivre ses travaux à la lumière des  résultats de l’atelier.

Brésil  a)sous la coordination de Marcelo Barros , groupe travaillant à Salvador de Bahia composé de quatre petits groupes actifs dans la lutte contre les inégalités et
l’appauvrissement. Marcelo Barros est aussi activement impliqué dans l’organisation de la
rencontre latino-américaine sur la Charte qui se tiendra au Chili (voir Chili). ation de l’AHT. Contacts avec des groupes à Cuba.
b) sous la coordination de Ivo Poletto et Marcos Arruda de Brasilia et Rio de Janeiro.
Les travaux sont axées sur la problématique des transformation en cours qui sont en train de bouleverser les avancées sociales, environnementales  et politiques depuis les années ‘90 et redonner le pouvoir aux logiques dévastatrices des relations sociales et des rapports avec la nature.

Chili 
sous la coordination de Luis Infanti de la Mora, Aysén, Patagonia septentrionale.
L’activité clé du groupe est l’organisation à la mi-août d’une rencontre latino-
américaine sur l’AHT/Charte de l’HUmanigé  de deux jours à Cohaique et à Santiago, sur les
stratégies à proposer en matière de devenir de l’humanité, contre toute forme d’inégalité et d’injustice . Anibal Facendini, Marcelo Barros et .
d’autres « militants » de 6-7 autres pays de l’AL participeront à la rencontre dont le but est de « porter » à l’Agora de décembre une contribution « continentale » approfondie.

Espagne 
sous la coordination de Ricardo Arias, Madrid/ Barcelona 
Un groupe vient de se constituer à la suite du Forum Européen des Humaniste qui s’est réunià Madrid du 11 au 13 mai dernier dans la perspective de vérifier dans quelle mesure les conclusions du Forum européen peuvent constituer des apports significatifs aux ojectifs de l’AHT.
  
France  
a) sous la coordination de Riccardo Petrella UBC, Paris. 
Le groupe, formé au sein de l’Université du Bien Commun(UBC) à Paris, vient d’animer un ateliers sur la Charte le 26 mai à Paris dans le cadre des journées printanières de l’UBC et a choisi de se pencher sur la question des Biens Communs Publics Mondiaux (BCPM). L’atelier a confirmé que  les questionnements, les opinions, les divergences concernant les BCPM sont considérables et ne font que s’accumuler. Ils soulèvent des problèmes majeurs concernant la vie, le droit
à la vie , le droit humain à ces biens mais aussi le droi de ces biens à la vie, la question de
l’ appropriation/propriété , de la définition de leur valeur, de la souveraineté des Etats,
des peuples, des communautés indigènes, des citoyens, et du financement publics de leurs coûts collectifs. Pourtant les  BCPM constituent des conditions nécessaires et indispensables pour l’humanité et son devenir.

b) sous la coordination de Jean-Pierre Wauquier, Clermont Ferrand.
Le thème principal de travail du groupe concerne les aspects de la pluralité culturelle (et religieuse) et, en particulier, les rapports entre l’Europe et l’Afrique francophone

Italie 
a) sous la coordination de Paola Libanti, Monastero del Bene Comune, Sezano/Vérone et Paolo Cacciari, Venise.
Au groupe participent entre 30 et 40 personnes. Beaucoup de questions, notamment sur les concepts de biens communs et d’humanité ont marqué les deux premières rencontres du groupe. Celui-ci s’oriente de plus en plus vers l’analyse des questions concernant le(s) cheminement(s) de l’humanité en construction e laprobèmaiquedes inter-relations entre tolutes les diensios essentielles.

b) sous la coordination de Domenico Rizzuti, Forum Italo-tunisien, Roma 
Le groupe concentre son intérêt sur la conception et les modalités de réalisation de l’initiative « « Habitant de la Terre, Carte de l’Identité Mondiale ». Qu’est-ce que un « habitant de la Terre » ? ue signifie concrètement habiter la Terre ? Cela à partir aussi des vécus maghrébins, notamment tunisiens.

c) sous la coordination de Guido Barbera et Nicola Perrone, CIPSI, Roma.
L’accent sera mis sur la rôle de la coopération mondiale de solidarité dans les processus de construction de l’humanité.

NB On devrait avoir dans les prochains jours la confirmation de la formation d’un groupe en Sicile impliquant des associations actives dans trois lieux : Palerme, Gela et Barcellona sicula).  

Québec/CND 
sous la coordination de Raphael Canet.
L’objectif du groupe est de tirer profit des expériences et des enseignements très importants représentés par le Forum Social Mondial de 2015 à Montréal dont les travaux ont été de  grande valeur sur le plan de la  prise de conscience des défis et des enjeux auxquels la mobilisation politique citoyenne mondiale devra faire face. De cette mobilisation dépendra essentiellement la réussite la réussite d’un programme d’action comme « L’audace au nom de l’humanité » .



Bruxelles le 28  mai 2018 

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IL FORUM INTERNAZIONALE

A Verona la prima Agorà
degli Abitanti della Terra


Sono previste 200 persone da tutto il mondo. L'incontro veronese si situa nell'ambito della campagna "L'audacia nel nome dell'umanità". L'obiettivo è quello di redigere la Carta dell'Umanità per dare fondamento giuridico all'umanità e a un nuovo soggetto di diritto: l'abitante della Terra.
Tanti i protagonisti e i testimoni.

VERONA - Meno di un mese alla prima Agorà degli abitanti della Terra. Un programma denso di tre giornate che vedrà la partecipazione di circa 200 persone da varie parti del mondo, che da oltre un anno lavorano per la campagna "L’Audacia nel nome dell’Umanità”, lanciata dall’economista italo-belga Riccardo Petrella.
Saranno presenti anche volti noti dell’impegno sociale e culturale, come l’attore Moni Ovadia, il vescovo della Patagonia cilena Luis Infanti de la Mora, il teologo della liberazione latino-americana Marcelo Barros, il filosofo Roberto Mancini, la coordinatrice del Global Justice Network Francine Mestrum, nonché testimoni del Sud, come la mediatrice camerunense Marguerite Lottin, il medico indiano Siddhartha Mukherjee e Isoke Aikpitanyi, che si è liberata dal racket della prostituzione nigeriana e vincitrice del premio Donna dell’anno 2018.

L’evento “Agorà degli abitanti della Terra” è in realtà solo il primo passo di una iniziativa più ampia che ha come obiettivo il riconoscimento dell’Umanità come attore principale nella regolazione politica, sociale ed economica a livello globale. La sfida ambiziosa di stilare la Carta dell’Umanità, si pone come reazione costruttiva alle attuali spinte disgregatrici e divisive, che stanno rapidamente allontanando le persone dal riconoscersi parte della stessa “comunità umana” e dello stesso pianeta. Spinte che hanno portato nel tempo alla mercificazione di ogni forma di vita, alla privatizzazione dei beni comuni, alla monetizzazione della natura e ad un sistema finanziario predatorio, per citarne alcune.
Ecco allora che si è creato un nuovo spazio di dialogo e confronto, dove i gruppi promotori provenienti da Italia, Belgio, Francia, Germania, Portogallo, Spagna, Tunisia, Canada, Cile, Brasile e Argentina, presenteranno i loro lavori e si confronteranno su nuove proposte, in sessioni plenarie e parallele, presso il Monastero del Bene Comune di Sezano, sulle colline veronesi.

L'altro ambito di lavoro di questi giorni veronesi sarà l'istituzione (per il momento simbolica) di una “Carta d'identità mondiale degli abitanti della terra”. I Comuni potranno riconoscere che tutti gli esseri umani, radicati nei loro innumerevoli luoghi di vita sono abitanti di una stessa "comunità di vita” prima di essere cittadini di singoli stati. Finora i Comuni che hanno formalmente aderito sono: San Lorenzo (Argentina), Fumane e Canegrate (Italia), La Marsa (Tunisia), Palau Saverdera (Catalonia) oltre alla rete dei Comuni solidali (Recosol) e l'associazione nazionale dei Comuni virtuosi.

I temi previsti sono le diseguaglianze, l’impoverimento e l’esclusione sociale, il disarmo del sistema finanziario, la messa al bando delle armi, i beni comuni come l’acqua, il ripensare ad una collaborazione tra cittadini e organizzazioni non governative, e nuove visioni sul cammino dell’Umanità in questa fase di transizione.

GL