sabato 30 giugno 2018

Atelier "Au nome de l'Humanité" - 30 juin/1 juillet 2018 Bruxelles


Dialogues en humanité Bruxelles1


Atelier « Au nom de l’humanité » - 30 juin/1er juillet 2018


Un cycle de 6 rencontres participatives intitulé « Quelle humanité ? » s’est tenu à Bruxelles à l’automne 2017 avec Riccardo Petrella. Les conclusions en sont synthétisées au verso. Dans le prolongement de ce cycle, un groupe2 a entrepris de préparer l’atelier « Au nom de l’humanité » proposé ces deux jours.
L’objectif de l’atelier « Au nom de l’humanité » est de stimuler des réflexions et propositions concernant notre vision de l’humanité. Nous vous proposons de nous interroger dans une double perspective:
  1. Comment assurer que l’humanité devienne acteur clé central et responsable du devenir de la vie et de la Terre en complémentarité avec les autres acteurs tels que les Etats, les organisations internationales, les entreprises multinationales, les ONG...qui aujourd’hui gouvernent les affaires mondiales et le futur de l’humanité ? Peut-on songer à ce que l’humanité existe en tant que sujet juridique et politique porteur des responsabilités des sociétés humaines dans leur ensemble ? Ou doit-elle rester surtout un concept théorique, éthique, culturel? Dans ce cas, qui pourra parler au nom de l’humanité?
  2. Quelles initiatives concrètes entreprendre pour faciliter la construction et la reconnaissance de l’humanité en tant qu’acteur mondial dans l‘intérêt de tous les habitants de la Terre? Est-il raisonnable et efficace de lutter en priorité pour éradiquer les facteurs structurels de l’appauvrissement dans le monde ; bannir la guerre par l’interdiction de la production, de l’usage et du commerce des armes ; modifier radicalement le système financier prédateur actuel ; protéger l’environnement… ? Ou dans l’état actuel des choses, faut-il, par souci d’efficacité à court terme, donner la priorité à des changements partiels, sectoriels, locaux….?


Nous sollicitons votre avis au sujet de la question suivante:
« Au nom de l’humanité, que voulons-nous ? »
Les réponses à la question seront collectées sur des feuilles de papier. En outre, elles seront valorisées dans le cadre d’un document que les promoteurs de l’atelier rédigeront comme contribution à la « Charte de l’humanité» en élaboration et pour approbation lors de l’Agora des Habitants de la Terre qui se tiendra les 13-16 décembre 2018 à Palau Saverdera en Catalogne, Espagne.
L’atelier commencera par une rencontre avec Riccardo Petrella, docteur en sciences politiques et sociales, auteur notamment de « Au nom de l’humanité. L’audace mondiale » et Patrick Viveret, philosophe et co-fondateur des rencontres internationales Dialogues en humanité, qui présenteront les projets qu’ils partagent dans divers réseaux internationaux : Charte de l’humanité, Agora des habitants de la Terre, Conseil de sécurité de l’humanité... Leurs démarches se complètent : assurer la poursuite de l’aventure humaine !
Ensuite, un stand « Au nom de l’humanité » sera ouvert tout au long du festival pour accueillir toutes les propositions qui émaneront des échanges dans les agoras, les ateliers, les spectacles, les discussions informelles…, pour alimenter ces chantiers, au nom de l’humanité !

Cycle « Quelle humanité ? » avec Riccardo Petrella
6 rencontres participatives du 22 septembre au 10 novembre 2017

Le cycle « Quelle humanité ? » proposé par Riccardo Petrella avait pour but de nous permettre de mieux comprendre l’impasse audaces mondiale actuelle. Comment expliquer cette incapacité à résoudre les problèmes mondiaux, non seulement par ceux qui les ont créés mais aussi par l’ensemble de nos sociétés ? Riccardo Petrella nous a invité.e.s à explorer les dont l’humanité a besoin pour construire un monde plus juste, plus soutenable et plus désirable pour tous les êtres vivants de la Maison commune.
Ni l’explication de la nature humaine (il y aurait une tendance naturelle de l’humain à dominer, à être égoïste pour privilégier son intérêt personnel = TINA), ni celle de la raison systémique (Nous avons créé des systèmes tellement complexes qu’on ne peut pas y toucher au risque que le système entier ne s’écroule: too big to fail) ne suffisent pour comprendre les causes de l’impasse mondiale. Il faut chercher ailleurs !
C’est au niveau du sens qu’il nous faut chercher, le sens de ce que nous sommes, le sens de la vie, le sens de tout ce qui nous entoure. Les 3 producteurs de sens qui dominent notre humanité aujourd’hui, Au nom de dieu, Au nom de la nation/du peuple et Au nom de l’argent, par les choix et les politiques qu’ils mènent sont davantage des « destructeurs » de sens et sont en déphasage complet par rapport aux problèmes du monde. Leurs visions de la vie, leurs valeurs sont incompatibles avec l’universalité de la condition humaine et l’intégrité de la vie. C’est chez les êtres humains qu’il nous faut chercher pour construire notre capacité à créer ensemble le devenir des humains. Au nom de l’humanité !
Riccardo Petrella nous propose une définition de l’humanité : ensemble des êtres humains se considérant citoyens, responsables de la vie de la Terre, cherchant à bien vivre ensemble.
A ce jour l’humanité n’a pas encore d’identité, elle ne se conçoit pas encore comme « producteur de sens » doté de pouvoir de régulation, porteur de droits et de responsabilités. Or, l’humanité est bien la seule entité qui puisse assumer la responsabilité de la préservation de la vie sur Terre, celle de tous les êtres humains ainsi que de toutes les autres espèces vivantes de la Terre. Nous avons une responsabilité à construire ensemble ! Le défi du XXIe siècle, c’est la vie !
Comment transformer la conscience que l’humanité a une capacité d’action ? Quelle dynamique mettre en place ?
Riccardo Petrella propose de mettre en place des processus participatifs à l’échelle planétaire pour rédiger la Constituante de l’humanité. Cela passera par un texte qui peut s’inspirer de la Charte de la Terre et des autres textes déjà proposés. Cette Charte aboutirait à un Pacte de l’humanité qui aurait pour objectif de s’attaquer aux fondements du système actuel et préciserait les priorités et les agendas.
4 agendas :
  • Reconstruction écologique de la planète
  • Reconstitutionnalisation des droits humains et des responsabilités publiques
  • Institutionnalisation de l’humanité
  • Sécurisation de la pacification
3 audaces prioritaires :
  • Déclarer illégale la pauvreté
  • Bannir la guerre
  • Mettre hors la loi le système financier actuel.


Conclusion : l’audace mondiale sera le résultat de l’action de milliers de réseaux moléculaires capables de mobiliser des millions de citoyens à travers le monde pour agir en tant que « nouveaux » producteurs de sens




2 Ont participé au groupe préparatoire: Alain Adriaens, Cettina Agrò, Philippe Brouwers, Marie Corman, Mohammed Ennay, Nadine Janssens, Marc-Olivier Leclerq, Fabienne Minsart, Eugénie Nothomb et Riccardo Petrella.

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IL FORUM INTERNAZIONALE

A Verona la prima Agorà
degli Abitanti della Terra


Sono previste 200 persone da tutto il mondo. L'incontro veronese si situa nell'ambito della campagna "L'audacia nel nome dell'umanità". L'obiettivo è quello di redigere la Carta dell'Umanità per dare fondamento giuridico all'umanità e a un nuovo soggetto di diritto: l'abitante della Terra.
Tanti i protagonisti e i testimoni.

VERONA - Meno di un mese alla prima Agorà degli abitanti della Terra. Un programma denso di tre giornate che vedrà la partecipazione di circa 200 persone da varie parti del mondo, che da oltre un anno lavorano per la campagna "L’Audacia nel nome dell’Umanità”, lanciata dall’economista italo-belga Riccardo Petrella.
Saranno presenti anche volti noti dell’impegno sociale e culturale, come l’attore Moni Ovadia, il vescovo della Patagonia cilena Luis Infanti de la Mora, il teologo della liberazione latino-americana Marcelo Barros, il filosofo Roberto Mancini, la coordinatrice del Global Justice Network Francine Mestrum, nonché testimoni del Sud, come la mediatrice camerunense Marguerite Lottin, il medico indiano Siddhartha Mukherjee e Isoke Aikpitanyi, che si è liberata dal racket della prostituzione nigeriana e vincitrice del premio Donna dell’anno 2018.

L’evento “Agorà degli abitanti della Terra” è in realtà solo il primo passo di una iniziativa più ampia che ha come obiettivo il riconoscimento dell’Umanità come attore principale nella regolazione politica, sociale ed economica a livello globale. La sfida ambiziosa di stilare la Carta dell’Umanità, si pone come reazione costruttiva alle attuali spinte disgregatrici e divisive, che stanno rapidamente allontanando le persone dal riconoscersi parte della stessa “comunità umana” e dello stesso pianeta. Spinte che hanno portato nel tempo alla mercificazione di ogni forma di vita, alla privatizzazione dei beni comuni, alla monetizzazione della natura e ad un sistema finanziario predatorio, per citarne alcune.
Ecco allora che si è creato un nuovo spazio di dialogo e confronto, dove i gruppi promotori provenienti da Italia, Belgio, Francia, Germania, Portogallo, Spagna, Tunisia, Canada, Cile, Brasile e Argentina, presenteranno i loro lavori e si confronteranno su nuove proposte, in sessioni plenarie e parallele, presso il Monastero del Bene Comune di Sezano, sulle colline veronesi.

L'altro ambito di lavoro di questi giorni veronesi sarà l'istituzione (per il momento simbolica) di una “Carta d'identità mondiale degli abitanti della terra”. I Comuni potranno riconoscere che tutti gli esseri umani, radicati nei loro innumerevoli luoghi di vita sono abitanti di una stessa "comunità di vita” prima di essere cittadini di singoli stati. Finora i Comuni che hanno formalmente aderito sono: San Lorenzo (Argentina), Fumane e Canegrate (Italia), La Marsa (Tunisia), Palau Saverdera (Catalonia) oltre alla rete dei Comuni solidali (Recosol) e l'associazione nazionale dei Comuni virtuosi.

I temi previsti sono le diseguaglianze, l’impoverimento e l’esclusione sociale, il disarmo del sistema finanziario, la messa al bando delle armi, i beni comuni come l’acqua, il ripensare ad una collaborazione tra cittadini e organizzazioni non governative, e nuove visioni sul cammino dell’Umanità in questa fase di transizione.

GL